07.04.2013
raiul nu-i mort. Nici şarpele
languros, senzual şi invizibil cordon ombilical
cu viaţă proprie
leneş dansând
între eternii Eva şi Adam
 
goi, prizonieri ai clipei de acum
vii amândoi
şi drepţi
între atomul devenit nebun şi galaxii
 
cei care mor
sunt numai anii care trec în van


Gigi's Verdi-Réquiem / Santiago / EL BANCH - Ballet Nacional Chileno
Rita Rossi & Cesar Sepúlveda


le paradis n'est pas mort. Ni le serpent
languissant, sensuel et invisible cordon ombilical
vivant sa propre vie
un rêve de danse lasse
entre les éternels Ève et Adam
 
deux orphelins
nus, prisonniers du temps présent
à peine debout
entre les galaxies et l'atome fou
 
les seuls défunts
sont les années qui passent

*

el paraíso no ha muerto. Tampoco la serpiente
lánguido, sensual, e invisible cordón umbilical
con vida propia
bailando perezosamente
entre los eternos Eva y Adán
 
desnudos, prisioneros del presente
vivos ellos también
parados juntos
entre locas galaxias y el átomo demente
 
los únicos difuntos
son los años que se van

1 comentariu

  • Vaporeuses consciences...
    Souabria Thérèse., 08.04.2013, 15:54

    Dans les vaporeuses consciences du paradis et de l'enfer en nous-même, les fils et les filles de l'Univers que nous sommes, sont toujours orphelin, à un niveau ou un autre: le Grand Oeuvre Alchimique à faire sur Terre.

    J'aime ce poème qui me fais voyager de manière étonnante dans les paradis possibles à créer à deux, ponctué à plusieurs niveaux par les rythmes des Temps: les lois de l'Univers.

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