17.03.2013
pe lună
urlă la Pământ
un lup
 
latră lung
către Terra plină
care îl arde
cu razele-i de soare întunecat
 
în noaptea surdă
sub ochii ascuţiţi ai stelelor
 
scântei de lacrimi cristalizate
înfipte
în convulsionatul abis
al adâncurilor mele celor mai adânci
 
 
 
sur la lune
un loup hurle
à la terre
 
des longs aboiements
à la pleine terre
qui le brûle
avec ses rayons de sombre soleil
 
dans la sourde nuit
sous les yeux aiguisés des étoiles
 
des larmes cristallisées
clouées
profondément dans l'abîme
convulsé
à l'intérieur de moi-même

***

en la luna
hay un lobo gritando
a la tierra
 
ladrando a no poder más
a la tierra llena
quemado por sus rayos de oscuro sol
 
en la noche sorda
bajo los agudizados ojos de las estrellas
 
chispas de lagrimas cristalizadas
clavadas jondo
en el abismo convulsionado
dentro de mí

1 comentariu

  • Les horloges de la vie.
    Souabria Thérèse., 22.03.2013, 08:45

    Les grandes et les petites horloges des chronologies des temps n'existent que parce que la Mort et la Vie se côtoient sans cesse.
    Sur différents plans, nous mourrons et renaissons continuellement: c'est la Grande Magie Terrienne.

    Ce poème flambloie d'apparitions d'images, que le dessin accompagne superbement.
    Alors c'est un grand bonheur à lire et à voir ce poème, microcosme de la nécessité vitale de l'artiste, (à mon sens): faire apparaitre la sublime beauté de l'énergie de Vie au milieu de celle de la Mort.

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