Depuis des décennies, vous, nous, presque tous avons pensé que la vitesse apporterait un bonheur sans effort et que les conséquences du tourbillon seraient pour plus tard...!
Alors, supprimons la bicyclette avec la bonne vieille carte routière sur papier. Mettons au chômage le redresseur de rayons et le fabricant de la Petite Reine fabriquée chez soi. Fermons le petit atelier de quartier à l'odeur d'huile pour dérailleurs et aux blagues du mécano-railleur. Les muscles des gamins se sont atrophiés, les bobos dus aux chutes sont maintenant invisibles mais les têtes sont malades et la graisse des ventres se trimballe sous un maillot imprimé d'une langue douteuse.
Après ces années de mise aux greniers et à la ferraille, laissant le temps à d'autres fabricants lointains de s'organiser, la Petite Reine est redevenue à la mode pour la santé, le porte- monnaie et la façon de vivre.
Mon modeste témoignage en quelques clichés.
Aussi utile comme moyen de transport, la bicyclette, tout comme le train de nuit lui aussi remis sur les rails, fait partie de ces outils indispensables à nos vies modernes que l'avenir nous oblige à repenser, moins polluants, moins énergivores.
Nous aurons tous à y gagner en chantant avec Yves Montand...
Et pour finir en pédalant sur une note très, très, légère et pour adulte, je mets un lien vers l'histoire de la célèbre MIȚA BICICLISTA (en roumain).
(Louis Guermond, Sibiu, Roumanie, en Europe)
